Lituanie/Toris Lorinaitis
Messages : 7 Date d'inscription : 19/02/2014
| Sujet: Lituanie | L'or brille même dans la boue Mer 19 Fév - 2:45 | |
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RÉPUBLIQUE DE LITUANIE
Informations basiques
Prénom(s) : Toris Nom : Lorinaitis Âge : 19 ans, si je ne m'abuse. Nation représentée : République de Lituanie Avatar : Lituanie, mais je suis incapable de restituer le nom de l'artiste, ni même l'endroit d'où sort le fanart.... Rang : -
| Caractéristiques physiques : Taille et constitution moyenne, cheveux bruns, yeux verts, faciès doux, souvent souriant, tendance à vibrer, dos à rénover. Relations : principalement Estonie, Lettonie, Pologne, Russie, Biélorussie, Ukraine, USA |
Caractère
Qu'il est gentil, Toris. Très gentil, trop gentil. Ah, c'est une qualité ? Ouais, certainement. Mais pas tellement pour lui-même, en fait... Regardons les choses en face, ça ne lui réussit pas vraiment. De nature profondément bienveillante et serviable, son truc à lui, c'est de s'occuper des autres, au point que cela confine au besoin vital. C'est un altruiste absolu, prêt à n'importe quoi pour se rendre utile, aider, ou simplement faire plaisir, dans la plus pure sincérité. Parce que s'il est effectivement dévoué, c'est de manière globale et franche. De même, si on lui accorde confiance, il fera tout pour l'honorer. Le problème, c'est qu'il est influençable et également affable, pour ne pas dire carrément docile. Lorsqu'on ajoute à cela une nature réservée et de grandes difficultés à dire non, comme c'est le cas pour lui, eh bien... il a vite fait de se laisser rouler dessus, le loulou. Dans le même ordre d'esprit, il ne s'offusque quasiment jamais. Ce n'est pas qu'il n'y a rien qui le heurte, c'est un peu qu'il est trop doux - ou trop mou, au choix - pour ça, mais c'est surtout parce que Toris arrive à concilier au quotidien un pessimisme à toute épreuve et la faculté de ne jamais voir le mal nulle part. C'est pas extraordinaire, ça ? Bref, dans les faits... qu'on lui tapote la tête - brave bête, va - il ne sourcillera même pas. S'il est en mode poire à l'extrême, il est même capable de remercier. En soi, Lituanie, c'est ce qu'on appelle un type bien, mais il est affligé d'un solide manque d'assurance.
Hormis rendre service, il a également des inclinations personnelles, si, si. Elles le portent davantage vers des activités paisibles : il apprécie beaucoup la lecture, par exemple, de préférence quand personne ne hurle juste à côté. On ajoute que Lituanie est de confession catholique. Du coup, il fait collection de croix aussi, ouaip. Même que chez lui, il y a une colline qui en est couverte. S'il aime bien cuisiner et tenter n'importe quelle recette, en revanche, il ne mange pas n'importe quoi. Faut savoir quand même que sa came, c'est pas du light. Grailler sa cuisine revient à absorber la ration calorique hebdomadaire d'un adulte moyen. Si ce n'est pas hyper lourd et/ou hyper gras, ça manque forcément de quelque chose. Par ailleurs, il est probablement le seul à pouvoir absorber la bière made in chez lui sans avoir le palais prêt à se pendre pour cause de dégueulassitude prononcée.
Côté social, Lituanie aime bien les gens en général, aussi. Avec une préférence pour les personnes calmes et souriantes. Le contact avec lui est assez facile, même s'il est, comme dit ci-dessus, très réservé, plutôt introverti. Le fait est que, malgré cette réserve, il est sociable, il fait des risettes à n'en plus pouvoir, même quand ça jure avec la bouille des grands jours de déprime aiguë. On le redit, il aime les gens, et quand il s'attache, c'est de façon pure, vraie et paisible - avec quand même une préférence pour ceux que ne le martyrisent pas, hein, c'est toujours plus sympa. Mais, paradoxe, Toris ne dissimule pas grand chose. Ce qu'il est au premier abord, c'est ce qu'il est fondamentalement : quelqu'un d'extrêmement doux et patient, très complaisant, mais aussi immensément anxieux. Il stresse beaucoup, souvent, pour pas grand chose, sûrement, au point de frôler la névrose d'angoisse - même si la plupart du temps, il trouve moyen d'en identifier la cause. Concernant les gouts d'un point de vue plus personnel, il est plutôt porté sur les dames, surtout les blondes à légère tendance psychotique qui le remarquent à peu près autant qu'une vieille caillasse dans le Grand Canyon. Mais bon hein, les goûts et les douleurs... Toutefois, il conviendrait quand même de ne pas le prendre pour plus con qu'il n'est. Il s'agit d'une personnalité impressionnable, certes, mais il réfléchit, malgré tout. Ce n'est pas parce qu'il dit amen qu'il est d'accord. Oui, bon, ok, la plupart du temps, il dit amen quand même, justement. Mais qui sait, peut-être qu'un jour, il finira par ruer dans les brancards.... Ce qu'il n'aime pas, c'est être malmené, bousculé, speedé, sorti brusquement de ses habitudes, parachuté dans une situation angoissante. Tant que tout est paisible et qu'il peut mener sa routine, il est content, il lui en faut pas plus.
Voilà pour la dimension sociale. Pour le reste, on peut mentionner qu'il s'agit de quelqu'un de très rigoureux, un gros bosseur. En dehors de toute forme d'élément stressant, il est plutôt posé, assez paisible. C'est vrai qu'il a ce côté très négatif - une bonne tendance à l'autodépréciation à prévoir, en passant - mais il est capable d'apprécier un vaste panel de petites choses anodines, moins anodines, ou carrément peu appréciables par essence. Plus pragmatique : Toris aime bien les choses organisées et pratiques. Il est lui-même organisé et pratique. Il vous recommande le savon de Marseille, très efficace sur les surfaces. En cas de calcaire, rien ne vaut le vinaigre blanc. Le jour où le ménage est discipline olympique, Toris il est TELLEMENT médaille d'or qu'il aura même celles d'argent et de bronze.
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Frise chronologique
1009 : premières mentions de l'existence des peuplades installées sur le territoire lituanien. Ce qui équivaut plus ou moins à la naissance du pays. Félicitations, c'est un garçon.
1253 : Les peuples épars sur le territoire sont unifiés et le pays concrétisés par le couronnement du roi Mindaugas. Félicitations, c'est un royaume.
1316 : Finalement, un Grand-Duché, ça sonne mieux. On change, et Gediminas devient Grand-Duc de Lituanie. Ou plutôt de Lithuanie, parce qu'à l'époque, le H ne s'était pas encore fait la malle.
1323 : Fondation de la capitale, Vilnius, qui sera plus tard connue comme "la boule dans le grand flipper de l'europe de l'est", par le susnommé.
1377 : Jagellon devient Grand-Duc de Lituanie. Le pays ne cesse de s'étendre sur les territoires slaves, et ne connaît comme réel souci que les raids obstinés des croisés germaniques stagnant sur les territoires de la Livonie, alors en bonne partie sous le contrôle de la Lituanie.
1385 : L'union de Krewo est conclue entre la Lituanie et la Pologne. Jagellon prend du galon et devient roi de Pologne.
1387 : La Lituanie se convertit au christiannisme.
1410 : La Lituanie défait l'Ordre Teutonique lors de la bataille de Tannenberg, plus connue comme étant victoire polonaise dite de Grunwald, ce qui est proprement injuste.
1569 : Le traité de Lublin fusionne la Pologne et la Lituanie en un seul pays, nommé République des Deux Nations. La langue polonaise, la culture polonaise et le système politique polonais sont adoptés par la population lituanienne. Jusqu'à la troisième Partition de la Pologne, la Lituanie s'efface en tant que pays d'un point de vue historique, étant complètement gouvernée par la Pologne.
1772 : Première Partition de la Pologne-Lituanie. La Russie récupère successivement de nombreuses provinces lituaniennes, dont les territoires de l'est, l'intégralité de la Biélorussie et la partie lituanienne de l'Ukraine.
1795 : Troisième Partition. La plus grande partie du territoire lituanien revient à l'Empire Russe, la future enclave de Kaliningrad revient à la Prusse. La Lituanie perd son indépendance, et devient concrètement un territoire annexé.
1832 - 1863 : La période est émaillée de révoltes contre les manoeuvres de russification, sans effet. En réponse, le joug russe se fait lourd et répressif.
1915 : Occupation allemande. La Lituanie devient le cagibi de l'Ober Ost, destiné à stocker le matos allemand.
1918 : Libération du territoire par l'armée soviétique. Première déclaration d'indépendance lituanienne, au milieu de l'indifférence quasi générale, parce qu'il faut bien se l'avouer, post-guerre, sérieusement, tout le monde s'en tamponne.
1920 : Début de la guerre russo-polonaise. En octobre, la Lituanie reçoit le soutien de l'Armée Rouge et entre dans le conflit pour empêcher une occupation polonaise de sa capitale.
1922 : La guerre s'achève à l'avantage de la Pologne. Les Accords de Riga cèdent Vilnius à la Pologne. Kaunas devient la capitale lituanienne.
1940 : Occupation soviétique. Y avait longtemps, tiens. Naissance de la RSS de Lituanie. LA RSS de Russie restitue Vilnius, préalablement récupérée via le massacre de la Pologne.
1941 : Occupation allemande. Au cas où on aie pas bien vu la première fois. Fin de la RSS de Lituanie. Le pays est transformé en terrain de bowling géant, avec sa population en guise de quilles, jusqu'à la libération. Si l'on peut dire.
1944 : Occupation soviétique. Ca en devient presque lassant. Re-naissance de la RSS de Lituanie.
1945-1955 : Période de russification - oui, encore - et installation de la collectivisation.
1955 : Pacte de Varsovie. Le Le Bloc de l'Est est enchaîné à l'URSS, elle même dominée par la RSS de Russie. Toute cette période est émaillée de révoltes dans les divers pays membres, puis par leurs retraits successifs.
1989 : Voie Balte, chaîne humaine qui traverse Vilnius, Tallinn en Estonie, et Riga en Lettonie, marque la volonté d'émancipation des trois pays.
1990 : La Lituanie déclare son indépendance (oui, encore). Il faudra un an et l'effondrement complet de l'Union Soviétique pour que celle-ci soit reconnue.
1991 : La Lituanie est admise à l'ONU.
2004: La République de Lituanie, qui n'a visiblement pas encore saturé du principe de communauté, intègre l'OTAN, et l'Union Européenne (et manquera de s'en faire éjecter par deux fois, l'UE estimant certains projets de lois humainement très douteux).
2007 : Intégration à l'espace Schengen. |
Un petit bout d'Histoire
Vilnius, 1920
C'était tellement surréaliste qu'il y croyait à peine. A ce stade, Lituanie, oscillant entre le soulagement, l'exaspération, et le sentiment très net de s'être fait avoir de la façon la plus ridicule qui soit, frôlait dangereusement l'accès de fou-rire nerveux tellement la situation était improbable. Il était officiellement foutu à la porte de chez lui. Si, si. Avec sa petite valise, ses dirigeants, sa république toute neuve. Et Vilnius était désormais polonaise... dans l'indifférence impériale de toute l'Europe. Que sa belle capitale soit l'écrin de tous les trésors culturels de sa population, manifestement, personne n'en avait rien à carrer. Tout ce que Vilnius représentait aux yeux des autres, c'était une offrande susceptible de calmer Pologne.
Lituanie avait souvent réussi à atteindre des sommets d'abnégation. Mais là, là...! Non, c'était vraiment un sale coup. Un jour, il récupèrerait Vilnius. Et en attendant... en attendant, il fallait l'abandonner, et essayer de se faire à l'idée que la capitale de la Lituanie était désormais Kaunas.
Dire qu'il avait été si content de rentrer, à peine deux ans auparavant. Personne d'autre que lui-même, personne pour lui dire comment se gérer, et personne pour hurler. Le pire qu'il trouverait serait sûrement une poignée de toiles d'araignées dans les coins, et sûrement quelques traces de rouilles sur les rouages de son gouvernement. Bien sûr, il s'était angoissé, il s'était demandé s'il arriverait seulement à vivre par lui même et pour lui-même, parce qu'après tout, il y avait si longtemps qu'il existait à travers d'autres pays qu'il s'était senti intimidé devant cette tranquillité si longtemps attendue, et si durement acquise.
Il s'en souvenait encore, du retour en fanfare. A peine rentré, avec son coeur battant et son sourire aux lèvres, et une petite musique épique dans un coin de la tête, son pied gauche avait buté sur le monceau de lettres d'insultes en polonais entassées à l'entrée, son pied droit avait roulé sur le cadavre d'une bouteille de bière allemande , et il s'était lamentablement vautré sur le sol imbibé d'une sévère odeur de vodka russe. Autant dire qu'à ce stade, le disque ne s'était même plus rayé, il s'était carrément autoéjecté. Bon. Lituanie était pragmatique. Six cent ans de squat intensif, forcément, ça demandait un poil de ménage au retour. Pas un problème. C'est pas comme s'il n'était pas multifonctions, hein. Il avait tout bien rangé. Enfin, presque, il lui restait quelques polonaiseries à évacuer de sa pauvre capitale. Un brin. Une paille. La moitié de la population, à peine.
Mais deux ans après, alors que ses deux voisins spaciophages commençaient à se montrer les dents, il avait commencé à se demander si sérieusement, on allait pas lui lâcher la serpillière ne serait-ce que quelques années. Oh, à la limite, passe encore que Pologne et Russie se tapent sur le coin du nez. S'il avait été mesquin, il se serait même dit que c'était très bien, au moins ça les occupait, et ça restait entre slaves. Bon, Lituanie étant Lituanie, il se contenta juste d'estimer que ce n'était pas son problème. Du moins, ça ne l'aurait pas été s'ils avaient été civilisés et n'avaient pas trouvé de très bon goût de faire ça chez lui. Juste sous ses fenêtres, en gros. Heureusement qu'il n'avait pas repiqué des bégonias. C'est fragiles, ces machins, en particulier quand c'est piétiné par des hordes de golems de l'Armée Rouge et des polonais hystériques.
D'accord, c'est vrai qu'il aurait dû rester en dehors de ça. Il n'avait vraiment pas envie de se retrouver avec l'un ou l'autre sur le paletot, hein. Déjà donné, et plus qu'il aurait voulu. Mais voilà, Lituanie est faible. Même si, bien sur, il n'aurait lâché son indépendance flambant neuve pour rien au monde, il avait si bien pris le pli de s'occuper des autres que ça lui avait presque fait mal au coeur de refuser les propositions polonaises à reformer un Etat commun. Alors, même s'il ne voulait rien avoir à faire dans ce conflit, même si l'un comme l'autre prenaient clairement son territoire pour un hall de gare, eh bien il avait proposé un petit coup de main à Pologne... Oh, tout petit... Ouais. Sauf que Pologne, tu lui tends la main, il te bouffe le bras. Résultat, le polak avait réclamé Vilnius, parce que c'était totalement pratique, et qu'en plus, y avait genre déjà carrément trop de polonais dedans. Et encore, 'réclamé' n'est pas le terme le plus adéquat. 'Exigé avec force hurlements et en sautant partout comme un ouistiti décérébré' serait peut-être plus exact.
Alors, OUI, évidemment que Lituanie avait essayé de sauver sa pauvre capitale ! Et, j'vous jure, ça paraissait une bonne idée, sur le moment, d'aller pleurer chez Russie... Après tout, ce n'était pas grand chose, juste une petite, toute petite aide pour protéger Vilnius de la goinfrerie feliksienne, puisqu'après tout, les détachements russes étaient déjà sur place... Alors, il lui avait précieusement refilé les clés, avec toute sa gratitude. D'ailleurs, ça avait fonctionné, et Lituanie en avait été très content ! Même si, bien sur, quelque part, il se sentait un petit peu coupable, et espérait surtout que Pologne soit raisonnable.... Hahaha. A force de tourner pour les autres, on a la matière grise qui fout le camp, faut croire. Pologne. Raisonnable. Dans la même phrase. Mais il y avait cru, et il avait même souri en constatant que son ancien allié, pardon, son ancien colonisateur n'avait pas changé d'un iota, mais sincèrement convaincu que ça n'irait pas bien loin....
Son sourire s'était un peu altéré quand Pologne avait lancé assaut sur assaut, avec toute la force d'une nation tout juste renaissante, et l'acharnement d'un yorkshire qui attrape le bas du pantalon du facteur et qui se laisse traîner sur un kilomètre. Honnêtement, il n'aurait pas su dire qui était le plus hargneux entre les diplomates polonais qui ne lâchaient rien et les troupes polonaises qui semblaient simplement increvables. Son sourire s'était fortement crispé quand Russie, fatigué par ce qu'on appellerait plus tard Première Guerre Mondiale, en avait eu ras la chapka, qu'il avait agité un drapeau blanc probablement refourgué par un italien quelconque, et s'était retiré pour aller signer un traité de fichemoilapaix avec Pologne, en lui refourguant Vilnius au passage, et en laissant à Lituanie, en somme, approximativement dix sept milliards de tonnes de polonais pas décidés à lever l'ancre, et que sa propre armée n'était juste pas en mesure de faire décarrer. La dernière chance de Lituanie pour garder sa capitale, ç'avait été la Société des Nations. Et il y avait cru, hein, vraiment. Il avait même remercié à n'en plus pouvoir quand ordre avait été donné à Pologne de restituer Vilnius et d'arrêter d'ennuyer ses petits voisins. Son sourire avait complètement disparu quand il s'était rendu compte que personne ne s'offusquait que Pologne ne réponde à ces assénations que par des tirages de langue narquois, et que personne ne vienne l'obliger à s'exécuter...
Vilnius était polonaise.
Lituanie n'y croyait toujours pas, d'ailleurs. Et pourtant, il était bel et bien à la porte. Il en avait mal à l'estomac et des larmes plein les yeux, et toujours ce rire nerveux qui menaçait de lui échapper.
Il fallait maintenant repartir chez lui, de l'autre côté de la nouvelle frontière, parce qu'il n'était plus chez lui dans sa propre capitale. Il se retourna une dernière fois, et tâcha d'articuler quelque chose de solennel, quelque chose qui sonnerait digne...
"J... je ne te pardonnerai j-jamais, Polo.... ARGH ! HA MON DIEU !! Q-qu'est ce que tu fais, enfin ??!! NE REPEINS PAS LE P-PALAIS PRESIDENTIEL EN ROSE !!!! POLOGNE !!!" |
HRP
Pseudo : Alrisha Âge : *tousse* Comment avez-vous trouvé le forum ? : je viens d'Académie, forum partenaire Y a-t-il des points d'amélioration à faire ? : nuh non, je n'vois pas ! |
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Dernière édition par Lituanie/Toris Lorinaitis le Mar 11 Mar - 0:34, édité 10 fois |
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