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 1943 : Maudite Étoile Polaire [PV Espagne]

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Allemagne / Ludwig W.


Allemagne / Ludwig W.

Einigkeit und Recht und Freiheit
Messages : 61
Date d'inscription : 18/06/2014

1943 : Maudite Étoile Polaire [PV Espagne] Empty
MessageSujet: 1943 : Maudite Étoile Polaire [PV Espagne]   1943 : Maudite Étoile Polaire [PV Espagne] EmptyJeu 31 Juil - 13:32

Maudite Étoile Polaire



Russie
Au nord de la ville de Krasny Bor
Février 1943

Deux-cent-quatre-vingt kilomètres. Honnis. Maudits. Symbole de leur défaite tout autant que de leur retraite, comme si cette ville qu'ils avaient finalement fuit se targuait de ne pas avoir été prise depuis qu'ils lui avaient tourné le dos à bout de force. Leningrad n'était apparemment pas faite pour tomber, et les Orgues de Stalline s'étaient fait une joie de leur jouer une ode à leurs morts tombés au combat. Ironique et inique coup du sort pour ceux qui venaient de désobéir aux ordres pourtant formels que l’État-major leur avait adressé au tout début de cette campagne de Russie.

Ils devaient tenir leurs positions et ne reculer sous aucun prétexte …

Mais ils s'étaient finalement repliés le 9 décembre 1942. Gelés et à bout de force. Leurs matériels et leurs véhicules cédant face au froid tout aussi vite que leurs blessés qui ne tardaient jamais vraiment à passer de vis à trépas dans ces conditions extrêmes. Ludwig lui-même souffrait d'engelures à force d'essuyer régulièrement ces - 40°c dont aucun des siens n'avaient l'habitude, mais ce n'était pourtant pas ce froid qui l'avait poussé à briser les rangs pour se replier le long de la rivière Volkhov dans le but d'atteindre Tosno puis Krasny Bor. Ce n'était pas seulement le froid, c'était plutôt un tout. Le front de l'Est s'était fait guerre d'usure. Le courage et la résolution des russes s'étaient fait violence et brutalité. L’Allemagne connaissait pourtant la guerre, mais ce pays-là n'était définitivement pas comme les autres. Plus personne ne s'aventurait à compter les morts, et ce même si les fleuves et les rivières soviétiques accuseraient certainement une eau rougeâtre lorsque le printemps viendrait les désincarcérer de leur gangue de glace. Les allemands venaient de se noyer dans leur propre Bérézina …

« Ludwig, il y a des soldats devant nous ! »

Stupeur. Hésitation.
La colonne meurtrie venait de se stopper dans la neige virevoltante, et le blond se rendit aussitôt aux côtés de l'éclaireur qui venait de rapporter la nouvelle.

« Alliés ou ennemis ?

- Alliés ! C'est la Division Azul ! »


La Division Azul, mais que faisait-elle encore là ? N'était-elle pas censée se trouver à Pouchkine-Slutz ? Quoi que, ils n'en n'étaient pas bien loin de toutes façons – entre quarante et cinquante kilomètres tout au plus – alors peut-être les espagnols avaient-ils translaté ici afin de les rejoindre pour mieux assurer leurs retraites communes ? Sage décision vu la hargne dont faisait preuve Ivan à les poursuivre. À croire que Russie avait senti la désintégration totale du moral de Ludwig et voulait donc en profiter pour le broyer un peu plus. Pour le broyer totalement …

« Dépêchons-nous dans ce cas-là, peut-être qu'ils ont du ravitaillement ! Et avec leur aide, nous pourrons tenir la ville jusqu'à l'arrivée des renforts. »

Le ravitaillement … bassement humain mais ô combien indispensable à l'heure actuelle. La colonne fuyarde avait presque tout perdu à Leningrad – de leurs armes jusqu'à leurs équipements – et même les chevaux tractant certaines armes lourdes avaient rendu l’âme. Dépecés et dévorés par les soldats sitôt leur dernier souffle rendu, ce qui avait contribué à repousser un peu l'échéance que constituait la faim. Heureusement qu'ils avaient pu piller quelques installations et maisons supplémentaires avant de se replier, sinon la plupart d'entre eux n'auraient sans doute pas pu survivre à ces deux-cent-quatre-vingt kilomètres de dépression tout autant météorologique que morale.

Ils étaient au bout du rouleau. Ludwig le premier.

Et lorsqu'ils entrèrent enfin dans une Krasny Bor tenue par les espagnols, le blond sentit un sourire fatigué mais soulagé lui monter aux lèvres face à cette présence alliée. Son regard se portant aussitôt à la recherche d'un certain brun aux yeux verts tandis qu'il notait au passage que la division avait changé de Général depuis la dernière fois qu'ils s'étaient croisés. Mais pour l'heure, c'était plutôt Espagne qu'il regardait s'approcher de lui, lui tendant alors la main pour serrer la sienne avant de se raviser et de laisser son bras retomber le long de son corps. Les engelures mal soignées et crevassées, il préférait les garder pour lui.

« Je suis content de te voir Antonio, j'ai bien cru que le froid et les russes allaient nous tuer dans le dos. »

Logique pour des fuyards, mais surtout craint.
Et jetant un coup d’œil circulaire autour de lui, Ludwig put alors se rendre compte que les siens s'étaient pour la plupart laissé tomber sur des caisses ou directement dans la neige. Trop fatigués pour rester encore debout tandis que les soldats des deux nations commençaient à ouvrir la discussion comme pour chasser le cauchemar.

« Quels sont vos ordres concernant Krasny Bor ? »

Il aurait certes tout donné pour un sourire et un peu de chaleur humaine, mais Ludwig demeurait toutefois Ludwig, et il ne restait jamais très loin de ses responsabilités. Et ce malgré les blessures marquant son corps, la fatigue menaçant de l'envoyer à terre, et son estomac grondant comme un ours affamé.

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1943 : Maudite Étoile Polaire [PV Espagne]

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